Souris

On peut définir une souris comme un dispositif à la fois de pointage du curseur sur l’écran et d’activation de certaines fonctions pratiques, liées aux fonctionnalités de l’application en cours de traitement.

Elle s’apparente généralement à un boîtier muni d’un ou de plusieurs boutons. Son rôle consiste donc, en tant que périphérique d’entrée et de commande directe, à se porter comme interface entre les informations ou les données extérieures et l’ordinateur, aux fins d’un traitement spécifique.

Elle est ainsi en complément avec le clavier et remplace même entièrement ce dernier dans certaines applications. L’invention de la souris date de 1968, et sa technologie, basée sur la détection des déplacements, ne cesse d’évoluer jusqu’à nos jours.

Opérationnelle pour le repérage à deux dimensions, elle ne convient donc pas au traitement des déplacements de précision, comme ceux spaciaux à trois coordonnées ou plus, auxquels d’autres dispositifs sont adaptés.

Sa manipulation est d’une grande facilité par une simple prise dans la paume, en la coulissant sur une surface plane ou un support approprié, les doigts étant disposés à actionner les boutons. Généralement fabriquée pour les droitiers, elle existe également en modèles pour gauchers.

L’usage normale de la souris ne présente aucun danger, à condition de limiter sa durée de manipulation continue, qui est fonction de l’endurance conjointe de la main et du bras, ou encore du cou et de l’épaule de l’utilisateur.

Les différents modèles

On peut catégoriser les souris en trois principaux types. Le premier est celui des souris mécaniques, avec une bille en caoutchouc ou en plastique encastrée dans la partie inférieure du boîtier, qui tourne au contact de la surface de glissement, en transmettant ses mouvements à deux rouleaux balisés par leurs directions prédéfinies respectives.

On note qu’un tel dispositif est généralement muni d’un tapis de glissement et nécessite un nettoyage régulier de l’intérieur du boîtier, au moyen d’une petite brosse par exemple.

Le deuxième type est celui des souris opto-mécaniques, sans les rouleaux, le déplacement de la bille étant analysé par des capteurs optiques.

Et le dernier type le plus récent est la souris optique, composée d’une diode électro-luminescente ou LED, d’un capteur d’images ou IAS et d’un processeur de signaux numériques ou DSP. Les avantages majeurs d’une optique par rapport à la mécanique sont l’opérationnalité sur une surface non nécessairement lisse, une meilleure précision du repérage et un entretien peu contraignant.

Par ailleurs, d’autres générations de souris sans fil, obligatoirement optiques, sont introduites sur le marché et se répartissent selon la technologie utilisée en souris à infrarouge, hertzienne ou à Bluetooth.